Un rapport publié mercredi dernier par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) rapporte qu’un tiers de la production mondiale de nourriture se retrouve aux poubelles, rejetant ainsi 3.3 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
Ce gaspillage affecte d’environ $750 milliards par année l’économie globale et n’inclut pas les pertes de poissons et fruits de mer. Dans ce monde où 870 millions de personnes souffrent chroniquement de malnutrition, ces statistiques sont alarmantes.
Le but du rapport était d’examiner l’impact environnemental du gaspillage alimentaire, en plus de déterminer à quel endroit ce gaspillage survient dans la chaîne de production des aliments. Les auteurs du rapport affirment par exemple que la nourriture produite mais non consommée utilise un volume d’eau équivalent au volume annuel du fleuve Volga de Russie, le plus long fleuve d’Europe. En Asie, le gaspillage de riz est particulièrement problématique en raison de ses émissions élevées de méthane et des grandes quantités gaspillées.
Dans le monde industrialisé, la majorité du gaspillage provient des consommateurs qui achètent trop de nourriture et jettent ce qu’ils ne mangent pas. Dans les pays en développement, c’est principalement le résultat des cultures inefficaces et du manque d’entreposage adéquat.
Les recommandations pour réduire le gaspillage de nourriture incluent une sensibilisation au problème par des campagnes médiatiques – en coordonnant des initiatives et des stratégies internationales – et par des investissements dans des projets publics et privés qui permettraient de réduire les pertes tout au long de la chaîne alimentaire, des champs aux marchés puis aux consommateurs.
Que pouvons-nous faire à ce sujet ? Nous pourrions tous facilement faire notre part, comme par exemple en servant de plus petites portions et en utilisant davantage les restes de table. Et la prochaine fois que nos enfants ne voudront pas manger tout le contenu de leur assiette, tentons de les convaincre du contraire en leur parlant du réchauffement planétaire… 🙂
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