Contre toute attente, les abeilles aiment les villes et leur miel « urbain » gagne en popularité. Et oui, ces insectes si précieux pour la pollinisation de diverses espèces végétales disparaissent petit à petit des campagnes, mais semblent trouver un nouveau terrain de butinage dans les villes.
Depuis l’installation de la première ruche en ville, en 1981, sur le toit de l’Opéra Garnier à Paris, des milliers d’apiculteurs urbains ont oeuvré pour placer des ruches en peu partout dans nos villes. Dans l’ile de Montréal en 2013 on a répertorié au moins 250 colonies. Avec une moyenne de 20 kg de miel par colonie, on a donc dépassé les cinq tonnes.
Dans plusieurs cas, les ruches urbaines sont plus productives que celles des campagnes. Un phénomène qui s’expliquerait par des températures urbaines plus clémentes, par une période de floraison plus longue et plus diversifiée et aussi par un environnement moins pollué par engrais, insecticides et pesticides.
On retrouve dans le miel urbain des pollens très variés et aux saveurs caractérisées par la flore locale urbaine, qui inclut souvent même des espèces décoratives rares. Pour commencer votre propre activité, pour vous procurer ces miels très prisés, ou simplement pour en savoir plus, je vous invite à contacter les associations locales d’apiculture urbaine.
Voici quelques adresses intéressantes dans les grandes villes canadiennes:
http://www.calgarybeekeepers.com/
http://mielmontreal.com/
http://torontobees.ca/
http://vancouver.ca/people-programs/beekeeping.aspx
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