On croit que la dinde descend d’une petite espèce de dinosaure qui vivait sur la planète il y a environ 10 millions d’années. Originaire de l’Amérique du Nord, elle a été domestiquée par les Amérindiens, qui en appréciaient autant la chair que les plumes, utilisées dans la fabrication de leur vêtements.
Introduite en Europe par les conquistadores espagnols au 16ème siècle, ce volatile prit le nom de « poule d’Inde », du fait qu’on appelait alors l’Amérique « Inde occidentale ». Depuis l’Europe, la dinde se retrouva partout, sauf en Extrème-Orient, où elle n’a jamais été adoptée.
Grâce à sa forte teneur en protéines et faible teneur en matières grasses, la dinde a une place de choix dans un régime alimentaire équilibré. Que l’étiquette porte la mention dinde ou dindon, il s’agit de la même volaille. Quant au choix entre les petites (5 kg ou moins) et les grosses dindes, les avis sont partagés: Les petites ont une chair plus tendre, mais les grosses seraient plus savoureuses.
Il faut faire très attention aux oiseaux dont la chair est imprégnée (« assaisonnée ») afin de l’attendrir, car les corps gras utilisés dans ce type de préparation ne sont pas toujours de la meilleure qualité. Il vaut mieux choisir une dinde naturelle (non « assaisonnée ») et la mettre quelques heures dans une saumure, tel qu’expliqué dans la recette que je vous présente ici cette semaine.
Essayez notre recette de Rôti de poitrine de dinde à l’orange
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 5 novembre 2011.
Merci pour l’historique ! Toujours très intéressant.
Est-ce que vous savez pourquoi on la nomme Turkey en anglais. Y a-t-il un rapport quelconque à la Turquie?
Bonjour,
Le nom « turkey » dérive de la ressemblance entre la dinde et la pintade. Le nom anglais de la pintade est « guineafowl ». Puisqu’il y avait beaucoup de pintades en Turquie, les premiers colons appelèrent la dinde « turkeyfowl » et ensuite simplement « turkey ».