Après le boeuf de Kobé élevé à la bière, mondialement connu pour sa viande qui fond en bouche, le boeuf élevé au vin pourrait bientôt faire son apparition dans les assiettes, avec les mêmes effets sur la tendreté de la viande.
L’idée est venue d’un viticulteur français, Jean-Charles Tastavy, qui est aussi président d’une association de défense du vin. Il s’est inspiré de deux expérimentations réussies, en Espagne et au Canada, où l’animal, heureux, donne de la meilleure viande. Une association a donc été créée, la marque « Vinbovin » déposée et des règles édictées.
Pour chaque animal, l’alcool ingéré doit représenter l’équivalent de la consommation recommandée pour un homme, à savoir deux ou trois verres de vin maximum par jour. Pour un bovin, cela fait 1 litre à 1 litre et demi quotidien.
Apparemment le résultat gastronomique a été très positif, mais il y a un bémol: le prix. Il parait que le coût du repas des animaux élevés au vin est multiplié par trois, ce qui se reflète sur le prix du kilo de viande, autour de 100 euros (environ 125 $) pour les meilleures parties.
Un prix qui n’effraye pas pour autant les chefs étoilés Michelin de quelques grandes tables parisiennes, qui semblent prêts à en faire goûter à leur clientèle.
En ce qui me concerne, je vais continuer à utiliser du vin pour cuire du boeuf élevé à l’eau, en me préparant, par exemple, un bon Boeuf bourguignon 😉
J’ai bien l’intention de faire comme vous, mettre le vin dans le chaudron et m’en verser une bonne coupe, ce sera meilleur marché et tout aussi bon !
De mon coté, c’est certain que je préfère cuire avec un peu de vin. Une fois dans mon assiette l’humeur du bœuf n’a guerre d’importance.
Merci tour toutes les bonnes recettes sur ce site.