Partout dans le monde on retrouve le même besoin: apporter avec soi un repas préparé à la maison, avec le bût de bien s’alimenter, de sauver du temps et de l’argent. Mais les goûts et les cultures étant très différents, les solutions adoptés autour du monde le sont aussi autant.
Voici un survol rapide des boîtes à lunch « typiques » de 5 pays:
Bento Box (Japon)
Le bentō est un terme japonais désignant le casse-croûte contenu dans un coffret compartimenté, pris hors de la maison. Traditionnellement préparés par l’épouse ou la mère pour le repas de midi du mari et des enfants, les bentōs sont aussi vendus partout au Japon (à bord des trains, dans des « dépanneurs » ouverts jour et nuit, dans des restaurants dédiés, etc). Les aliments que l’on y trouve sont variés et bien balancés. Tout est coupé pour être mangé facilement avec les doigts ou des baguettes et la présentation est toujours très soignée. Les bentōs préparés à la maison sont généralement entourés d’une pièce de tissu qui isole thermiquement la boîte et en facilite le transport. De plus, au moment de la consommation, ce tissu sert comme napperon.
Dosirak (Korea)
Le dosirak est la version coréenne du bento box japonais. Presque toujours préparé à la maison, le repas est joliment servi dans une boîte en bois ou en plastique, qu’on emporte au bureau ou à l’école. On y retrouve sans exception le traditionnel « kimchi », un condiment composé de piments et de légumes lacto-fermentés.
Biandang (Taiwan et Chine)
A Taiwan et en Chine, des millions de personnes consomment des « biandang » pour leur repas du midi. La plupart du temps il s’agit d’un repas très économique qu’ils achètent dans des petits kiosques à tous les coins de rue. La boîte en polystyrène a invariablement 4 compartiments, l’un pour le riz et une viande, les 3 autres pour des légumes sautés ou cuits à la vapeur.
Tiffin (India)
Le terme « tiffin » remonte à l’époque britannique pour désigner un repas léger de l’après-midi. Ce terme est utilisé aujourd’hui surtout à Bombay en référence au repas de midi que l’épouse prépare pour son mari. Mis dans une boîte en métal appelée « tiffin-box », ce repas est transporté par des porteurs appelés « dabbawallahs » jusqu’au bureau de l’employé. On estime que les dabbawallahs approvisionnent jusqu’à 175 000 clients par jour et ce depuis plus d’un siècle. La raison principale de la popularité de ce système serait que seulement la préparation à la maison garantit que la nourriture consommée par l’employée respecte les prescriptions alimentaires de sa caste.
Schiscetta (Italie)
Le terme milanais « schiscetta » dérive du verbe « schiacciare », soit écraser (la nourriture dans le contenant). Autrefois réservée aux classes les plus pauvres qui ne pouvaient pas se permettre d’acheter un repas à l’extérieur, la coutume d’amener au bureau un repas cuisiné à la maison a refait surface à cause des difficultés économiques que le pays traverse ces dernières années. En fait le nombre de travailleurs qui amènent leur repas au bureau est augmenté de plus que 15% en 3 ans. Et puisque les Italiens aiment s’entourer de beaux objets, le marché de l’équipement pour lunch au bureau s’est beaucoup développé. On trouve désormais des beaux plats de plastique colorés et résistants, de jolis ustensiles, des serviettes de papier originales, des gourdes amusantes. Chaque détail contribue à égayer le repas des employés italiens. Le succès du livre « La schiscetta fa tendenza » (Le panier repas est à la mode!) avec 100 suggestions de repas bien appétissants démontre que (du moins en Italie) tout est question de … style.
Si je vous ai donné le goût de préparer un bon repas pour l’apporter avec vous, voici quelquesunes de nos recettes à essayer:
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