Vos visites à l’épicerie sont-elles parsemées de:
« Est-ce que ces fraises ont voyagé par avion ou par bateau ? »
« Est-ce que cet emballage est recyclable»?
Si oui, réjouissez-vous, puisque les européens ont peut-être trouvé une solution à ces questions trop souvent sans réponse !
De ce côté-ci de l’Atlantique, l’idée d’afficher, en plus du prix habituel, le « prix écologique » des produits fait son chemin dans le monde de la grande distribution. Après des initiatives en Suède et en Grande-Bretagne, le concept de « l’étiquette carbone » a conquis les Français. Dès 2011, les aliments vendus chez ces derniers devront obligatoirement présenter l’étiquetage environnemental.
L’objectif ? Informer le client sur l’impact écologique de ses achats, l’encourageant ainsi à choisir les produits les plus respectueux envers l’environnement.
Ce nouvel étiquetage permettra de savoir la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise par un produit durant tout son cycle de vie. Seront donc cumulées les émissions de GES provenant de l’agriculture (culture et/ou élevage), de la transformation, du transport, de la distribution et de l’emballage (de l’extraction des matières premières jusqu’à son recyclage.)
Curieux de voir un exemple concret ? Voici l’« Indice Carbone » (voir en haut à droite) lancé par Casino, une chaîne de supermarchés français.
En plus de la quantité de CO2 émise par 100g de produit fini, l’étiquette informe du pourcentage de l’emballage qui pourrait être recyclé si tous faisaient le tri de leurs déchets.
Bien que ce type d’étiquetage innovateur permette au consommateur de choisir ses achats en connaissant leur impact environnemental, reste à savoir lequel des deux prix affichés aura, au bout du compte, le plus d’effet sur le comportement des consommateurs : le prix écologique ou le prix monétaire?
Excellente nouvelle! J’ai bien hâte de voir ça appliqué au Québec.
Bonne chance!
Pour le moment, au Canada, le consommateur n’a même pas le «droit» de savoir si les aliments qui lui sont proposés dans les étalages ont été irradiés ou non, ou si le produit contient des OGM. L’étiquetage quant au pays d’origine est remis en question, et on parle de graver des marques de commerce sur les fruits et légumes. Alors pour ce qui est d’un étiquetage indiquant l’empreinte énergétique, il vaut mieux ne pas retenir son souffle…
L’indice carbone est en passe de devenir un beau gadget servant à détourner l’attention des consommateurs des véritables enjeux alimentaires. Qu’est-ce qu’on mange? Quoi, comment cela a été produit, par qui, quand et où. C’est ça qu’il est important de savoir. À partir de là, le consommateur peut faire des choix éclairés. Tout le reste, c’est de l’or d’archimiste.
J espère que nous aurons droit enfin ècette formule
que je trouve importante pour bien reconnaître nos produits et d ou ceux ci proviennent
manger des produits de saison produit près du lieu de consommation est encore le meilleur moyen de ne pas polluer! quand en pleine saison des haricots verts ,on n’en trouve que provenant du Kenya, on se pose des questions!!!!
Je suis tellement d’accord avec Pêche Melba.
Notre santé est en jeu, quel gouvernement serait assez honnête pour y penser et faire ainsi des économies!
On ne sait pas ce que l’on mange c’est terrible, même si nous faisons attention.
Autant que possible, mangeons ce qui vient de notre région et ce qui est de saison.
Il faudrait revenir au temps où les gens faisaient leur propre jardin et encore…