Selon l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), pour nourrir les 9 milliards d’humains qui habiteront notre planète en 2050, il faudra presque doubler la production actuelle.
Mais face aux contraintes d’espace et d’eau et au réchauffement climatique, il faudra développer de nouvelles méthodes et aussi se tourner vers des nouvelles sources d’approvisionnement.
Selon la FAO, les insectes seraient une excellente solution, car ils sont riches en protéines, acides gras, fibres et oligo-éléments. De plus, ils sont une option écologique, car, contrairement aux autres animaux tels que le boeuf, la volaille ou le porc, les insectes ne contribuent pas à la déforestation, ni à la pollution des eaux, ni aux émissions de CO2.
D’ailleurs, l’entomophagie, ou la consommation humaine d’insectes, est une pratique traditionnelle d’environ 2 milliards de personnes dans certaines régions d’Asie, Afrique ou Amérique Latine. Plus de mille espèces d’insectes sont consommées, dont, entre autres, des coléoptères, des chenilles, des abeilles, des fourmis, des sauterelles, des criquets et des grillons.
Êtes-vous sceptiques ou carrément dégoûtés? Si vous êtes intrigués, et vous êtes à Montréal du 26 au 28 août, vous allez pouvoir assister au premier congrès international de l’entomophagie en Amérique du Nord.
Pendant 3 jours à l’Espace pour la vie, différents volets de l’entomophagie seront abordés: la recherche scientifique et sociale, l’élevage, le financement et la commercialisation par des chefs de file émergents de l’industrie.
Il y aura aussi un volet dégustation à la terrasse du Jardin botanique, où du 7 au 28 août l’on pourra savourer des sushis de criquet tempura ou des ténébrions chocolatés. Bon appétit!
J’aimerais bien avoir quelques recette a essayé à la maison, avez-vous des suggestions s.v.p. ?