Seules les femmes tombent dans le piège des diètes populaires, de la privation et de l’effet yoyo ? Détrompez-vous! Ce billet s’adresse à vous messieurs. Quel est donc le lien avec le Super Bowl, cette grande messe sportive écoutée par 1 Canadien sur 2, durant laquelle tous les excès alimentaires sont justement permis ? Vous constaterez dans ce billet que les dérives alimentaires côtoient souvent la tentation de se priver dans l’espoir de « se reprendre rapidement en main » et d’ « effacer » les excès commis la veille. C’est à ce moment qu’un premier régime (ex. faible en glucides communément appelés « carbs » ou hyperprotéiné) peut devenir attirant. Ce geste en apparence anodin est souvent le déclencheur d’une relation malsaine avec la nourriture ou même d’un trouble alimentaire.
Pizzas, nachos, ailes de poulet, croquettes, bières… Les bouchées accompagnant les festivités du Super Bowl sont le cocktail idéal pour provoquer des maux de ventre, des ballonnements et des reflux gastriques… Surtout si elles sont mangées en trop grande quantité (au-delà du niveau de satiété).
Est-ce agréable de sentir que son ventre va exploser et qu’un goût acide remonte dans sa gorge ? Bien sûr que non! Alors, pourquoi bien de gens sont portés à faire de tels excès l’instant de cette soirée ?
Riches en gras, en sucre et en sel, ce bar ouvert de produits ultra-transformés fait saliver oh que oui! Toutefois, étant donné qu’ils renferment peu de fibres et de protéines, ces aliments se dévorent rapidement et sont moins soutenant. Même s’ils sont plus caloriques, on est donc porté à en manger plus.
De plus, l’ambiance de ces festivités, l’abondance d’aliments disponible, les publicités qui font saliver, le fait qu’on soit plus concentré sur le match à l’écran que sur ce qui se passe dans son estomac, et l’alcool qui coule à flot rend plus difficile l’écoute des signaux de faim et de satiété.
Mais surtout, cette malbouffe devient encore plus attirante pour les personnes qui ont tendance à percevoir cette grande messe comme un « cheat day » sans lendemain.
Pour plusieurs, la soirée du Super Bowl est perçue comme le « cheat day » (jour de triche) par excellence. La modération et le sentiment d’être satisfait et rassasié après le repas laissent donc place aux excès alimentaires et au sentiment de lourdeur… Comme si c’était le dernier repas de malbouffe à vie et qu’il n’y avait pas de lendemain.
Pour les personnes qui ont tendance à « faire très attention » à leur alimentation et à leur silhouette, cet évènement annuel peut ainsi représenter l’occasion idéale d’enfin s’en donner à cœur joie côté bouffe.
Aux États-Unis, ce sont ainsi 1 milliard d’ailes de poulet, 5 millions de kilos de croustilles, soit l’équivalent de la superficie de l’Italie, plus d’1 milliard de litres de bière, et l’équivalent de 90 tours de Pise de pizzas qui sont englouties pendant cette grande messe sportive.
Les aliments vus comme étant « mauvais » et « défendus » deviennent soudainement nos meilleurs amis. Et tant qu’à « tricher », aussi bien en profiter à fond la caisse! Ce faisant, il est possible d’engloutir une quantité impressionnante d’aliments lorsqu’on adopte une telle vision de l’alimentation.
Le poison est pourtant dans la dose et non dans un aliment spécifique. Et aucun aliment à lui seul ne peut vous faire maigrir ou grossir, vous faire gagner du muscle ou vous garantir la santé. Tout est une question d’équilibre.
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