Selon une tradition désormais établie, cette chronique prend un penchant carrément « local » pendant la belle saison, en signalant chaque semaine les primeurs du marché et en suggérant des recettes qui en tirent profit.
Nous commençons cette serie avec la rhubarbe.
Originaire du nord de l’Asie, cette plante a longtemps été cultivée en Chine à des fins médicinales. Ce n’est qu’au début du XIXe siècle que l’on a commencé à la consommer en Amérique du Nord et dans les pays nordiques. En effet, la rhubarbe y pousse tôt au printemps, fournissant ainsi vitamines, minéraux et fibres fort nécessaires après un long et rude hiver.
Seules les tiges sont comestibles. Les feuilles ne le sont pas et doivent être enlevées avant de bien laver les tiges et de les apprêter. Pour compenser sa forte acidité, la rhubarbe est généralement préparée avec une grande quantité de sucre, ce qui rend les plats à base de rhubarbe assez caloriques.
Ceci dit, en mettant les tiges à tremper quelques minutes dans de l’eau additionnée de sel avant de les cuire, on peut atténuer l’acidité de la rhubarbe et donc réduire la quantité de sucre requise ensuite.
Je vous propose ici une croustade à la rhubarbe, tout aussi facile que délicieuse.
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 30 mai 2009.
De génération en génération, nous faisons cuire légèrement la rhubarbe dans un peu d’eau pour ensuite enlever cette eau rempli d’acidité. Puis, nous ajoutons la sorte de sucre qui vous intéresse. Cette confiture ne doit pas être trop sucrée mais avec un petit goût acide ou amer. J’ai déjà vu ma mère insérer du jello dans cette confiture, c’était fameux sur les rôtis. Bonne journée.